L’Université de La Rochelle participe au tour de France de l’égalité

Le secrétariat d’État chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes mobilise tous les acteurs de terrain pour que l’égalité soit plus présente dans la vie quotidienne. Pour ce faire, il lance un tour de France de l’égalité, qui se déroule jusqu’en mars 2018.
L’Université de la Rochelle et la déléguée départementale unissent leurs forces pour que la voix de l’égalité pour les étudiant·e·s soit portée.

L’ambition de ce Tour de France de l’égalité est de donner l’opportunité à chaque citoyenne et citoyen de s’exprimer sur la manière dont elle/il appréhende la question de l’égalité femmes-hommes et sur ce qu’elle/il attend des pouvoirs publics pour la faire progresser.

Pourquoi autant de filles en biologie et si peu en informatique ?

Les ateliers de l’Université se sont plus particulièrement intéressés à la mixité des formations. 
Si globalement l’Université de la Rochelle a presque autant d’étudiantes que d’étudiants (avec 52,4 % de filles et 47,6 % de garçons, toutes formations confondues), il y a des fortes disparités selon les formations.

En voici quelques exemples :

  • 69 % de filles en licence de Droit ;
  • 60 % de garçons à la Faculté des Sciences, dont 81 % de garçons en Génie civil, 85 % en Informatique ;
  • 69 % de filles à la Faculté des Lettres, Langues Arts et Sciences Humaines.
    Et c’est le même constat dans les formations courtes, avec à l’IUT :
  • 70 % de filles en DUT Génie biologie ;
  • 94 % de garçons en DUT Informatique.

Des ateliers pour contribuer au Livre Blanc de l’égalité

Alors que faire ? Dire que c’est une fatalité ? L’idée de ces ateliers de l’égalité était justement de proposer des solutions concrètes pour lutter contre ces inégalités dans la répartition des genres selon les formations, mais aussi de lutter contre les stéréotypes.

Deux focus groupes avec des étudiants ont été menés en novembre et en décembre. Leur objectif a été :

  • de recueillir la parole des étudiant·e·s sur l’explication de la non mixité de certaines formations ;
  • d’identifier les difficultés rencontrées ;
  • de faire émerger et partager des bonnes pratiques pour favoriser la mixité des formations.

 

Une méthodologie qualitative a été adoptée, avec des méthodes projectives, pour faire parler les étudiant·e·s et proposer des solutions pour remédier à ce problème. 
Pour participer à ces ateliers, des étudiant·e·s issu·e·s de formations au sein desquelles un genre est sur-représenté ont été choisis.
Ces étudiant·e·s mobilisé·e·s et intéressé·e·s fortement par la question, étudient la biologie pour le premier groupe et l’informatique pour le second.

Chacun des ateliers a été animé par une étudiante en master 2 Langues étrangères appliquées, parcours Langues culture et affaires internationales, qui s’engage pour l’égalité, et ceci dans le cadre de son cursus, au travers d’une option « Engagement ».

Une synthèse, basée sur un ensemble de propositions simples et originales, va être réalisée et transmise au Ministère. 
Ces recommandations émanent d’étudiant·e·s, qui étudient dans ces formations non mixtes et peuvent donc porter un regard concerné sur ces questions.
Leurs échanges ont permis de formuler des idées concrètes pour améliorer la mixité des formations et inciter d’autres étudiant·e·s à surmonter les préjugés. 
Les propositions seront ensuite reprises dans le cadre du Livre Blanc de l’égalité.

Contacts :

 

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Contact Direction de la Communication +33 (0)5 46 45 85 68

Du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30