
Chercheur·e – Projet R&D sur les Cellules Hydro-Sédimentaires au sein du Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis (Projet CELHYSE)
Éléments de contexte
Pour l’UMR 7266 LIENSs
L’Unité Mixte de Recherche 7266 LIENSs CNRS -La Rochelle Université (LRUniv) intègre les expertises de plusieurs domaines scientifiques disciplinaires (biologie, écologie, sciences humaines et sociales (géographie et histoire), sciences de l’ingénieur (chimie et biotechnologies) sciences de la Terre, géophysique). La plus-value de l’interdisciplinarité lui permet d’aborder les grandes problématiques du développement durable sur son territoire de recherche privilégié : la zone littorale d’interface continent-océan. Son activité est nationalement et internationalement reconnue par la communauté scientifique et les acteurs du territoire avec lesquels LRUniv a tissé un réseau d’échanges et de partenariats soutenu par des financements locaux, nationaux et internationaux.
Pour le Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis
Le Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis (créé par décret n°2015-424 du 15 avril 2015) est une entité de l’Office français de la Biodiversité, rattaché à la Direction régionale Nouvelle Aquitaine. 7e parc naturel marin français et à ce jour le plus grand parc naturel marin de la façade Atlantique : il couvre 6 500 km² d’espace marin sur la façade atlantique et s’étend sur environ 1000 km de côtes sur trois départements (Vendée, Charente-Maritime, Gironde). Dans le plan de gestion du Parc, les dynamiques hydro-sédimentaires, de la partie interne du plateau continental, sont abordées à l’occasion d’une finalité relative au maintien des dynamiques sédimentaires d’avant-plage. Ces dynamiques côtières sont prises en compte pour les finalités relatives au maintien des habitats marins. Elles sont par ailleurs, considérées au regard des finalités portant sur l’activité d’extraction de granulats marins. De manière plus intégrative et pour adopter des mesures de gestion adaptées, l’ensemble des finalités de gestion inscrites dans le plan de gestion du Parc est directement ou indirectement dépendante des connaissances actuelles ou des nécessaires besoins en termes de recherches sur les dynamiques sédimentaires et hydro-sédimentaires dans le Parc : stocks de sédiments, patrimoine naturel (habitats à enjeux majeurs et biodiversité inféodée), activités portuaires et usages industriels.
Présentation du projet
CELHYSE consiste à apprécier ce qui pourrait être un outil de gestion nouveau à l’échelle du PNMEGMP. Ce projet repose sur l’expertise analytique et innovante de la mise en cohérence de nombreuses études réalisées à des échelles spatio-temporelles différentes. Cette mise en cohérence produira de facto la création de connaissances nouvelles, incluant des relations nouvelles entre différents résultats scientifiques. Ponctuellement, la valorisation de données non encore publiées pourra renforcer le caractère nouveau de ce projet. Les traitements statistiques et géomatiques de ces données (et donc de leurs interrelations) apporteront également un élément de nouveauté à la communauté scientifique. Actuellement, il n’existe aucun travail de synthèse reliant les échelles spatio-temporelles depuis l’évènement jusqu’au millénaire en passant par les échelles intermédiaires pour définir ces compartiments littoraux pouvant être autonome du point de vue des transports sédimentaires transversaux et longitudinaux. La problématique de recherche portée par CELHYSE vise la définition de secteurs homogènes sur un territoire très diversifié s’agissant des dynamiques hydrosédimentaires. La délimitation de ces secteurs homogènes pourrait également varier selon les échelles de temps considérées dans ce projet.
Principales missions et tâches du·de la chercheur·e recruté·e
- Création d’une base de données bibliographique sur le sujet des dynamiques hydro-sédimentaires dans le Parc ;
- Réalisation d’un rapport scientifique et technique, contenant un atlas cartographique dédié, rassemblant les connaissances sur les dynamiques hydro-sédimentaires dans le Parc (méthodes & outils de travaux de recherche fondamentale et appliquée, analyses de résultats etc.) ;
- Soumission, a minima, d’une publication scientifique de rang A, dans une revue internationale, reposant principalement sur la synthèse bibliographique réalisée.
- Participation à un colloque ou congrès scientifique national ou international afin de présenter les résultats de cette synthèse ;
- Productions de contenus rédactionnels et iconographiques ;
- Réalisation d’une courte vidéo illustrant le fonctionnement hydro sédimentaire du Parc ;
- Pilotage du projet CELHYSE (COPIL et du COPIL élargi).
Profil recherché
Diplôme requis : Doctorat
Expérience postdoctorale souhaitée : 0-2 ans
Connaissances attendues
- Connaissances du fonctionnement hydro-sédimentaire littoraux ;
- Esprit de synthèse ;
- Qualités rédactionnelles ;
- Qualités en communication, médiation et vulgarisation scientifique
Aptitudes recherchées
- Capacité de travail en équipe et en réseau ;
- Force de propositions ;
- Créativité et organisation
Type de recrutement
Contrat de recherche à temps plein à compter du 15 avril 2021.
Pour une durée de 12 mois, le chercheur recruté fera partie de l’équipe DPL, basée à Le Rochelle. Ses recherches seront dirigées par Eric Chaumillon.
Rémunération : 2490 € brut mensuel
Contact pour information sur le poste à pourvoir et pour candidature :
Chaque candidat·e doit envoyer, au plus tard le 15 mars 2021, un dossier comprenant une lettre de motivation, un curriculum vitae détaillé et une copie du diplôme correspondant au profil demandé, aux l’adresses mails suivantes :
Monsieur Eric Chaumillon : Envoyer votre candidature
Madame Aurélie Dessier : Envoyer votre candidature