Filière Nautisme, Économie Portuaire, Transports

Travaillant au contact d’un territoire maritime avec une activité nautique, portuaire et des acteur·rices important·es du transport (ferroviaire, aéronautique), la filière Nautisme, Économie Portuaire et Transports, vient apporter son expertise en termes de performance énergétique, de recherche de solutions respectueuses de l’environnement mais aussi d’optimisation du trafic et de l’environnement portuaire, du refit ou encore de la maintenance industrielle.

La filière Nautisme, Economie Portuaire, Transports forme chaque année 500 étudiant·es de la licence ou du B.U.T. au doctorat et rassemble une cinquantaine de chercheur·euses et plus d’une trentaine de doctorant·es au sein de 4 laboratoires de recherche.

Ces acteur·rices travaillent en commun sur le développement de moyens de transport innovants et performants pour les besoins d’un territoire maritime et urbain, veillant à la préservation de l’environnement.

Filière Nautisme, Économie Portuaire, Transports 1

La filière est animée par un référent, enseignant-chercheur, Juan Creus.

Toutes ces formations sont accessibles en formation tout au long de la vie dans le cadre d’une reprise d’études. L’équipe de formation continue propose également des formations courtes, adaptables en fonction de vos besoins.

Recherche et Innovation

La filière couvre un ensemble d’expertises diverses :

  • Mécanismes de corrosion et de protection des matériaux métalliques, polymères et composites en milieux agressifs
  • Modélisation mathématique, fondements des modèles mécaniques
  • Analyse des problématiques portuaires : vidéo surveillance, comptage, simulation de trajectoires, sécurité AIS, détection, tracking et reconnaissance
  • Connaissance des écosystèmes côtiers anthropiques ; gestion des zones côtières et protection du littoral
  • Applications mobiles pour la navigation et le tourisme
  • Ambiance dans les habitacles
  • Géographie sociale, politiques publiques et développement durable
  • Analyse spatiale, bases de données et développement de l’information géographique

Pour cela, elle s’appuie sur les compétences de 3 laboratoires de recherche :

Ces expertises conduisent à des travaux de recherche, de développement et d’innovation en lien avec de nombreuses et nombreux partenaires du transport, du nautisme, de l’aéronautisme, de la plaisance, du naval ou encore des drones. Parmi ceux-ci on peut citer le développement de procédés anti-fouling innovants limitant l’impact environnemental  mais aussi la modélisation des interactions fluides / structures ou encore la mise en place d’un procédé de décapage des aubes de turbines.

Quelques exemples de projets partenariaux

DYPOMAR, une étude des dynamiques portuaires, milieux urbains et environnements maritime

Projet pluridisciplinaire qui vise à proposer des solutions à destination des acteur·rices et des gestionnaires des ports

  • La gestion des environnements intra et extra portuaires
  • Infrastructures et matériaux en milieux portuaires
  • Le fonctionnement et l’organisation des activités portuaires
  • Production et consommation d’énergie en contexte maritime

L’étude porte notamment sur

  • Les phénomènes naturels et anthropiques qui affectent le fonctionnement d’un port et de son milieu, en son sein mais aussi à ses abords : pollutions (hydrocarbures, métaux lourds), biodiversité, introduction d’espèces, sédimentation, érosion, submersion, courants, etc.
  • Les enjeux pour les gestionnaires des ports qui doivent assurer l’accessibilité et la sécurité de leurs accès, et maîtriser l’impact des activités liées à leur fonctionnement sur l’environnement.

Projet transport

Projet pluridisciplinaire qui vise à proposer des solutions ou compréhension sur des mécanismes d’interaction de l’environnement sur les structures dans le domaine du transport. Ce projet propose plusieurs actions collaboratives et notamment 3 axes sur lesquels le LaSIE est acteur. Le premier axe est centré sur la durabilité des matériaux et des structures. Cet axe s’intéresse au développement de nouvelles configurations de traitements de surface, respectueuses des normes environnementales et aux propriétés fonctionnelles optimisées et à l’impact des nouvelles sources d’énergie sur la durabilité des matériaux.

Le deuxième axe est dédié à l’étude des ambiances. Deux échelles sont abordées, à l’échelle de la ville liée à l’aménagement territorial et à l’échelle de l’habitacle pour minimiser l’impact des polluants et nuisances.

Enfin, le dernier axe est orienté vers le développement d’outils informatiques et mathématiques pour les interactions fluides/structures.