Chercheur Postdoctoral en oncologie comparative H/F

La Rochelle Université recrute un Chercheur Postdoctoral en oncologie comparative – résistance au cancer et taux de mutation somatique (H/F) sous contrat à durée déterminée d’une durée de 2 ans.

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Descriptif de l’employeur

Et si vous rejoigniez une université audacieuse et innovante ?
Née d’une démarche volontariste de son territoire conduite par Michel Crépeau, La Rochelle Université s’est inscrite, dès sa création en 1993, dans une trajectoire de différenciation.
Trente ans plus tard, dans un paysage universitaire qui se recompose, elle continue à affirmer une proposi-tion originale, autour d’une identité forte et de projets audacieux, dans un établissement à taille humaine situé dans un lieu d’exception.
Reconnue à l’international à la fois pour ses programmes de recherche, d’échanges et pour la qualité de ses enseignements, La Rochelle Université accueille parmi ses 8 700 étudiantes et étudiants, environ 1 000 étudiant·es étranger·ère·s de plus de 90 nationalités différentes Reconnue à l’international à la fois pour ses programmes de recherche, d’échanges et pour la qualité de ses enseignements, La Rochelle Université accueille parmi ses 8 700 étudiantes et étudiants, environ 1 000 étudiant·es étranger·ère·s de plus de 90 nationalités différentes et emploie près de 1000 personnels (enseignantes, enseignants, enseignantes-chercheuses et enseignants-chercheurs et personnels BIATSS).
Ancrée sur un territoire aux caractéristiques littorales très marquées, La Rochelle Université a fait de cette singularité une véritable signature, au service d’un nouveau modèle. Elle s’appuie notamment sur la spécialisation de sa recherche autour de la thématique du Littoral Urbain, Durable et Intelligent (LUDI).

Descriptif du service

La personne recrutée intègrera le laboratoire interdisciplinaire UMRi CNRS/LA ROCHELLE UNIVERSITE LIENSs (LIttoral ENvironnement SociétéS) composé d’environ 140 chercheurs et techniciens à La Rochelle.
Elle travaillera dans les équipes de recherche dirigées par Mathieu Giraudeau (UMR 7266 LIENSs, Université de La Rochelle, France) travaillant sur la résistance au cancer chez les organismes sauvages et  celles de Alex Cagan (Université de Cambridge, Royaume-Uni) travaillant sur l’accumulation des mutations somatiques.
Le poste est entièrement financé pour 2 ans par une Chaire d’Excellence Nouvelle Aquitaine attribuée à Mathieu Giraudeau. Le post-doctorant embauché passera du temps en France et au Royaume-Uni (le temps passé dans chaque université peut être discuté).

Missions

Tous les organismes accumulent des mutations dans les cellules de leur ADN au fur et à mesure qu’ils vieillissent. Alors que l’on pense que la plupart de ces mutations n’ont pas d’impact sur le fonctionnement de l’organisme, des mutations dans certaines régions génomiques peuvent transformer des cellules saines en cellules cancéreuses. Ce n’est que récemment qu’il est devenu possible d’étudier directement cette transformation de cellules saines en cellules malignes grâce aux progrès réalisés dans la précision des technologies de séquençage du génome. Ces travaux révèlent comment différents types de cellules accumulent des mutations à des rythmes différents (https://www.nature.com/articles/s41586-021-03822-7) et comment des cellules porteuses de mutations cancéreuses peuvent se propager et coloniser des tissus apparemment sains au fur et à mesure que nous vieillissons (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30337457). Si nous en apprenons beaucoup sur le fonctionnement de ces processus chez l’homme, nous ne savons pratiquement rien chez les autres espèces. Nous avons récemment découvert que les taux de mutation somatique varient considérablement d’une espèce de mammifère à l’autre (https://www.nature.com/articles/s41586-022-04618-z), ce qui pourrait expliquer en partie les différences de risque de cancer observées entre les espèces (https:/www.nature.com/articles/s41586-021-04224-5). Bien que ces travaux aient permis de mieux comprendre comment les taux de mutation varient d’une espèce à l’autre, ils étaient limités à un seul type de cellule dans 16 espèces de mammifères. Une étude plus complète des processus mutationnels dans un plus grand nombre d’espèces présentant des susceptibilités différentes au cancer ferait grandement progresser notre connaissance de la cancérogenèse chez les différentes espèces.

En prélevant des échantillons de tissus sanguins à partir de collections congelées et prospectivement lors de nécropsies, nous pouvons extraire de l’ADN et effectuer un séquençage de l’ADN de la prochaine génération en utilisant une méthode de séquençage ultra-précise (https:/www.nature.com/articles/s41586-021-03477-4). À l’aide de ces données, nous comparerons les processus mutationnels entre les espèces et les relierons au risque de cancer, à la longévité et à d’autres caractéristiques de l’histoire de la vie. En outre, une analyse de la signature mutationnelle sera effectuée sur ces données afin de déduire les différents processus mutationnels qui ont contribué aux mutations détectées dans chaque échantillon. L’étude de la manière dont les différentes espèces accumulent ces mutations somatiques au fur et à mesure qu’elles vieillissent promet de faire progresser notre compréhension des raisons pour lesquelles le risque de cancer varie d’une espèce à l’autre. Cela peut conduire, à terme, à l’identification des mécanismes par lesquels certaines espèces sont en mesure de réduire leur risque de cancer. Ces travaux nous permettront également de mieux comprendre comment les mutations s’accumulent, un processus biologique fondamental.

En résumé, ce travail aidera à contextualiser les données émergentes sur les processus mutationnels chez l’homme, avec une pertinence pour notre compréhension des cancers humains, et révélera la relation entre le taux de cancer, la durée de vie et la mutation à travers l’arbre du vivant.

Activités

Les activités principales sont les suivantes :

  • Comparer les processus mutationnels entre les espèces et les relier au risque de cancer, à la longévité et à d’autres caractéristiques de l’histoire de la vie à l’aide de données
  • Analyser la signature mutationnelle afin de déduire les différents processus mutationnels qui ont contribué aux mutations détectées dans chaque échantillon
  • La liste des activités n’est pas exhaustive et pourra être discutée lors de l’entretien.

Compétences

Compétences opérationnelles

  • Expérience confirmée en bio-informatique, en génomique, en génétique des populations et/ou en biologie du cancer.
  • Une expérience en statistiques ou en génomique du cancer serait également très utile.
  • La maîtrise de l’anglais est impérative.

Compétences comportementales

  • Aisance en matière de communication nécessaire
  • Esprit d’équipe indispensable

Connaissances

Bio-informatique – génomique – génétique des populations et/ou en biologie du cancer

Type de recrutement

Catégorie : A
Affectation : UMR7266 LIENSs
Type : contractuel en CDD
Durée de travail : temps plein
Rémunération : à partir de 3027€ brut mensuel pour un temps plein, en fonction du niveau d’expérience et du degré d’expertise
Qualification : Doctorat (obtenu il y a 3 ans ou moins de 3 ans)
Expérience : de 1 à 3 ans nécessaire
Recrutement ouvert à toute personne bénéficiaire d’une RQTH

Avantages

  • Participation aux frais de transport en commun domicile-travail à hauteur de 75%
  • Forfait mobilité durable pour l’utilisation d’un cycle/covoiturage sur les trajets domicile-travail
  • Partenaire KLAXIT
  • Participation Mutuelle à hauteur de 15€ /mois
  • Restauration collective sur le campus universitaire
  • Télétravail possible jusqu’à 2 jours hebdomadaires selon les nécessités et l’organisation du service
  • Accompagnement des agents pour leur développement professionnel et préparation aux concours de la fonction publique
  • Des offres sport, loisirs et culture pour tous les agents

Contact pour information sur le poste à pourvoir

Mathieu GIRAUDEAU – Chercheur CNRS – mathieu.giraudeau@univ-lr.fr
Alex Cagan – Chercheur Cambridge Université – atjc2@cam.ac.uk

Comment candidater ?

Votre dossier doit impérativement comprendre :

  • lettre de motivation
  • curriculum vitae détaillé
  • copie du diplôme le plus élevé

Pour les fonctionnaires :

  • copie du dernier arrêté d’échelon
  • 3 derniers comptes rendus d’évaluation

Ce dossier est à déposer sur l’application dédiée à cet effet accessible en cliquant ici (Référence du poste : LIENSS/CPOC/2404)

AUCUN DOSSIER INCOMPLET OU ENVOYÉ PAR MAIL NE SERA ETUDIÉ

Date limite de candidature : 15/06/2024
Prise de fonctions : Nous recherchons des candidats qui pourraient idéalement commencer entre septembre et décembre 2024, bien que cela soit ouvert à la discussion.